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Réutiliser les eaux usées traitées (REUT) : un enjeu environnemental capital dans les Hauts-de-France

Afin de passer d’une économie linéaire à une économie circulaire concernant l’eau, un décret de mars 2022 a été publié pour réutiliser les eaux usées traitées et généraliser ces pratiques expérimentales. Le Groupe Amethys, dont l’expertise dans le traitement de l’eau a démarré en 1982, s’intéresse particulièrement à cette thématique qui renforce son engagement écologique en aidant à préserver la ressource en eau douce.

Devis et consultation gratuite

Lille appartient à la plaine de la Scarpe Aval conjointement avec Valenciennes et Douai et leurs communes adjacentes, une zone humide qui comporte un grand nombre de cours d’eau, mares, étangs. Toutefois, ce paysage hydrique affiche une qualité d’eau plutôt médiocre imputée à des pollutions industrielles et agricoles couplées à une large artificialisation des sols. Les pénuries d’eau se généralisent avec les années et les restrictions vont devenir de plus en plus présentes pour tous les utilisateurs, particuliers comme professionnels. Afin de passer d’une économie linéaire à une économie circulaire concernant l’eau, un décret de mars 2022 a été publié pour réutiliser les eaux usées traitées et généraliser ces pratiques expérimentales. Le Groupe Amethys, dont l’expertise dans le traitement de l’eau a démarré en 1982, s’intéresse particulièrement à cette thématique qui renforce son engagement écologique en aidant à préserver la ressource en eau douce.

D’où proviennent les eaux usées ?

Les eaux usées ont des origines diverses. Celles qui proviennent d’un usage domestique (machine à laver, douches et bains, vaisselle, etc.) répondent à l’appellation « eaux grises » lorsque l’eau souillée des toilettes est appelée « eaux vannes ». 

 

Les industries, les centres hospitaliers, l’hôtellerie de plein air et les exploitations agricoles sont également pourvoyeuses d’eaux usées ; on parlera alors d’effluents. Lavage, procédé de fabrication, rinçage nécessaire à une production spécifique : l’utilisation de l’eau par ces infrastructures est extrêmement variée et leur traitement nécessite par conséquent une solution dédiée.

Selon leur provenance, ces eaux usées comportent des particules et des substances qui les rendent impropres à leur rejet dans la nature ou leur retour dans le réseau d’eau potable. Les stations d’épuration jouent alors un rôle décisif dans leur traitement pour éliminer les matières organiques, résidus graisseux, déchets malencontreux, produits toxiques relargués consciemment ou non, ou encore des traces médicamenteuses.

 

À noter : les eaux pluviales n’intègrent pas cette catégorie des eaux usées, même si en cas de fortes précipitations ces eaux pluviales s’amalgament aux eaux usées réclamant un système de réseau unitaire.

Quels sont les procédés pour traiter les eaux usées ?

Les eaux grises et les eaux résiduaires des industries subissent un traitement en station d’épuration, acheminées principalement par le réseau d’assainissement collectif afin de pouvoir être réinjectées dans le circuit d’eau potable.

Ces eaux vont subir diverses transformations : 

  • Le dégrillage : ce prétraitement consiste à filtrer à l’aide d’une grille, dont la taille du  maillage varie, afin d’éliminer les objets d’une taille relativement importante (bouteilles d’eau, lingettes, plastiques de toute origine, tissu, etc.).
  • Le dessableur vise à retirer les graviers, sables et autres éléments sédimentaires pour empêcher les problématiques techniques sur les machines de la station d’épuration.
  • Le dégraisseur isole quant à lui les matières grasses de l’eau. La densité des corps gras les fait flotter à la surface de l’eau. On parle aussi de déshuilage pour caractériser ce procédé.
  • Le bassin d’aération : c’est une étape capitale pour optimiser l’eau débarrassée de ses impuretés. L’injection d’oxygène dans l’eau permet à celle-ci de rejeter les gaz dissous dans l’eau ainsi que les COV (Composés Organiques Volatiles). C’est un traitement secondaire qui requiert fréquemment l’utilisation de boues activées. Celles-ci comportent des micro-organismes qui viennent dégrader la matière organique, à l’instar de ce qui se passe naturellement dans les rivières. Bel exemple de biomimétisme ! L’eau en ressort clarifiée, puis elle est soumise à analyse avant de la rediriger vers le milieu naturel.
  • Les boues qui se présentent sous des formes différentes (boues physico-chimiques, boues primaires et secondaires, boues mixtes) sont revalorisées ou, dans certaines situations, incinérées ou mises en décharge.
Source : Agence de l'eau Artois/Picardie

De nouvelles innovations voient le jour dans des stations d’épuration nouvelle génération : mettons en lumière cette initiative dans la Meuse qui invite les orties dans les stations d’épuration pour un traitement de l’eau, parfaitement écologique et moins énergivore, et une valorisation ultérieure de cette plante dépolluante.



Pourquoi recycler les eaux grises ?

Puiser inlassablement dans les ressources en eau douce n’est pas une solution soutenable lorsqu’on sait qu’elle représente moins de 3% de la masse d’eau globale disponible sur Terre. Si l’eau douce est rare et réservée à un usage de consommation humaine, les eaux usées peuvent être upcyclées pour un large panel d’utilisations dans un logique d’économie circulaire durable : 

  • lavage des voiries publiques ;
  • curage des réseaux ;
  • recharge de la nappe phréatique.

 

Ces indications récemment autorisées par la loi AGEC rejoignent les possibilités déjà offertes à l’agriculture pour l’irrigation des cultures ainsi que la possibilité pour les collectivités territoriales de procéder à l’arrosage de leurs espaces verts

 

Des expérimentations pourront également avoir lieu dans l’industrie alimentaire selon cette même loi mais le champ d’application reste encore à définir. Le Groupe Amethys, présent sur Seclin et Beauvais, est partie prenante pour vous accompagner dans la mise de ces innovations au service d’une utilisation raisonnée de la ressource en eau.

À titre d’exemple, ces eaux usées et traitées ne sont utilisées qu’à un pourcentage marginal en France (1%) lorsque d’autres pays européens, notamment l’Italie et l’Espagne, où les épisodes de sécheresse sont conséquents, sont plus avancés sur la question. Israël parvient à réutiliser 91% de ces eaux usées traitées : un exemple inspirant !


Sans compter qu’un rejet dans la nature d’eaux usées non traitées a un impact conséquent sur la biodiversité (phénomène d’eutrophisation par exemple), sur la qualité même de l’eau et sur la santé via le développement de micro-organismes pathogènes, comme la légionelle.

Réutiliser les eaux usées traités : un enjeu important pour nos clients

Voici une infographie illustrant les possibilités offertes par le Groupe Amethys en termes de réutilisation d’eau : ce que nous pouvons traiter et comment, selon votre secteur, vous pouvez réutiliser cet or bleu !

infographie qui montre comment une hotellerie de plein peut récuperer et reutiliser l'eau pour un traitement de l'eau ecologique et durable
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